quarta-feira, 20 de outubro de 2010

segunda-feira, 30 de agosto de 2010

LE TANGO du CHAT

En 1927, Le Tango du chat raconte l'histoire malheureuse d'un amour tragique entre un matou amoureux et sa belle, qui finit en civet à la fin de la chanson! Berthe Sylva, chanteuse réaliste, chante la tragédie.


Y avait une fois sur une toiture
Un matou de fort belle allure
Qui aimait d' façon délicate
Une chatte, une chatte,
Le soir, pendant des heures entières
Assis sur le bord d' la gouttière
En passant sa patte sur son museau
Il la guettait, amoroso,
Et quand elle passait près de lui
Tout doucement, dans la nuit

Il faisait miaou
Tendrement miaou
Et les chats du voisinage
En écoutant ce langage
Se disaient "Y a que'qu' chose là-d'ssous !"

Mais un beau soir, quelle infortune !
Avec un autre, au clair de lune
Le chat aperçut son ingrate
Petite chatte, petite chatte,
Le lendemain, plein de tristesse
Comme il lui disait "Tu m' délaisses"
Elle répondit d'un air effronté
"J'ai bien d'autres chats à fouetter"
Sortant ses griffes aussitôt,
Tout en faisant le gros dos

Il faisait miaou
Rageusement miaou
Et les chats du voisinage
En écoutant ce langage
Se disaient "Y a que'qu' chose là-d'ssous !"

Le chat bouda près d'une semaine
Puis s'en revint le cœur en peine
Faire ses excuses les plus plates
A sa chatte, à sa chatte
Mais comme il cherchait la cruelle
Il apprit, horrible nouvelle,
Qu'un cuisinier hélas l'avait fait
Cuire un beau soir, comme civet,
Apprenant ce coup fatal
Le chat crut se trouver mal

Il faisait miaou
Tristement miaou
Et les chats du voisinage
En écoutant ce langage
Se disaient "Y a que'qu' chose là-d'ssous !"

Il faisait miaou maramia miaou
Oh ! La drôle de musique
Que font lorsqu'ils communiquent
Tous les minets et les matous.

terça-feira, 1 de junho de 2010

TOURNÉE du CHAT NOIR...avec!!!


MADAMES! MESSIEURS!!!...

BRASSENS NOT DEAD!


sexta-feira, 7 de maio de 2010

A UNE CHATTE...


A une Chatte

Chatte blanche, chatte sans tache,
Je te demande, dans ces vers,
Quel secret dort dans tes yeux verts,
Quel sarcasme sous ta moustache.

Tu nous lorgnes, pensant tout bas
Que nos fronts pâles, que nos lèvres
Déteintes en de folles fièvres,
Que nos yeux creux ne valent pas

Ton museau que ton nez termine,
Rose comme un bouton de sein,
Tes oreilles dont le dessin
Couronne fièrement ta mine.

Pourquoi cette sérénité?
Aurais-tu la clé des problèmes
Qui nous font, frissonnant et blèmes,
Passer le printemps et l'été?

Devant la mort qui nous menace,
Chats et gens, ton flair, plus subtil
Que notre savoir, te dit-il
Où va la beauté qui s'efface,

Où va la pensée, où s'en vont
Les défuntes splendeurs charnelles? ...
Chatte, détourne tes prunelles;
J'y trouve trop de noir au fond.

Charles Cros, poète et savant né à Fabrezan (1842 - 1888)

Pour vous!!!...belles Chattes!...

terça-feira, 20 de abril de 2010

TOURNÉE du CHAT NOIR ...AVEC!!!

Messieur!Madames!!!...Rodolphe Salis présent...Stefan Grasse!!!...Le tango du Chat Noir.



AU BONHEUR DES DAMMES!!!

domingo, 21 de março de 2010

LE CHAT FATAL.


Le Chat fatal
Un soir que je fouillais maint tome
Y recherchant quelque symptôme
De morne idée, un chat fantôme
Soudain sur moi sauta,
Sauta sur moi de façon telle
Que j'eus depuis en clientèle
Des spasmes d'angoisse immortelle
Dont l'enfer me dota.
J'étais très sombre et j'étais ivre
Et je cherchais parmi ce livre
Ce qu'ici-bas parfois délivre,
De nos âcres soucis.
Il me dit lors avec emphase
Que je cherchais la vaine phrase
Que j'étais fou comme l'extase
Où je rêvais assis.
Je me levai dans mon encombre
Et j'étais ivre et j'étais sombre.
Lui vint danser au fond de l'ombre,
Je brandissais mon coeur :
Et je pleurais : démon funèbre,
Va-t-en, retourne en le ténèbre
Mais lui, par sa mode célèbre,
Faisait gros dos moqueur.
Ma jussion le fit tant rire,
Que j'en tombai pris de délire,
Et je tombai, mon coeur plein d'ire
Sur le parquet roulant.
Le chat happa sa proie alerte,
Mangea mon coeur, la gueule ouverte,
Puis s'en alla haut de ma perte
Tout joyeux miaulant.
Il est depuis son vol antique
Resté cet hôte fantastique
Que je tuerais, si la panique
Ne m'atterrait vraiment ;
Il rejoindrait mes choses mortes
Si j'en avais mains assez fortes
Ah ! mais je heurte en vain les portes
De mon massif tourment.
Pourtant, pourtant parfois je songe
Au pauvre coeur que sa dent ronge
Et rongera tant que mensonge
Engouffrera les jours,
Tant que la femme sera fausse.
Puisque ton soulier noir me chausse,
Ô Vie, ouvre-moi donc la fosse
Que j'y danse à toujours !
Cette terreur du chat me brise ;
J'aurai bientôt la tête grise
Rien qu'à songer que son poil frise,
Frise mon corps glacé.
Et plein d'une crise émouvante
Les cheveux dressés d'épouvante
Je cours ma chambre s'évente
Des horreurs du passé.
Mortels, âmes glabres de bêtes,
Vous les aurez aussi ces fêtes,
Vous en perdez les coeurs, les têtes,
Quand viendra l'hôte noir
Vous griffer tous comme à moi-même
Selon qu'il fit dans la nuit blême
Où je rimai l'étrange thème
Du chat du Désespoir !
Emile Nelligan

sábado, 20 de fevereiro de 2010

Tournée du Chat Noir...avec!!!


Madames et Messieurs !!!...Rodolphe Salis,présente...L'immortel...L'unique...

LEO FERRE!!!